Le général MALET conspira deux fois...

http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/Malet_allegret_RSN_2004.asp

Voilà un lien intéressant qui donne un éclairage plus précis sur ce personnage qui avait le virus de la conspiration dans le sang...

Pour ma part, je préfère un conspirateur qui le fait dans l'opposition, c'est à dire qui se déclare nettement contre l'homme qu'il n'accepte pas, en refusant de le servir.
Mais surtout pas celui qui sert un homme et son régime, et puis qui lui frappe dans le dos, quand l'occasion se présente.
Je trouve cette manière de faire peu glorieuse et peu courageuse.
Je préfère un Cadoudal et consorts qui eux se déclaraient franchement contre le régime en place, et conspiraient à qui mieux mieux pour qu'il tombe.

Il y a en toute chose et surtout aux temps anciens des règles à tenir si l'on veut garder son honneur, et se conduire en "gentilhomme" et homme d'honneur!!!.


Dans le cas de Napoléon, il n'était pas homme à refuser qu'on ne soit pas de son côté, et que l'on rentre dans une opposition.

Ceux qui ont voulu le combattre de façon honorable l'ont fait de l'extérieur, comme dans le cas de ma famille, dans les armées britanniques, et avant cela dans celle de Condé contre la république, en gardant leurs honneurs et en combattant à la face du monde.

Ce n'était quand même pas un Hitler qui lui ne tolérait aucune opposition et surtout qu'on ne le serve pas.
Alors là, oui il peut y avoir des hommes tel qu'un "Stauffenberg" faisant partie de la WH et qui tenta de supprimer ce monstre.
Eh là, c'est tout en son honneur.

L'exemple d'un Maréchal Ney, qui certes était un homme courageux, mais qui se sali en ne respectant pas sa parole auprès du Roi Louis XVIII.
Personne ne l'avait obligé de servir le Roi de France au départ de Napoléon en 1814.
Si il choisit cette voix, il le fit en connaissance de cause, et il est tout à fait honteux de tourner casaque en mars 1815.
Cela est aussi une traitrise qui méritait une sanction exemplaire.
Et je ne trouve aussi en partant de tout ce qui précède aucune excuses au cas Ney, non plus.
Il faut remarquer que ceux qui furent condamnés en 1815 au retour du Roi, ne furent que ceux qui l'avait trahi et était à son service en 1814-15.

Je partage pour l'essentiel votre analyse, cher comte, mais il en est pour lesquels celui que ne sert pas le régime en place est assimilé à un traître, ni plus ni moins.
Il en va bien évidemment autrement lorsque l'on s'oppose à une occupation militaire de son territoire.
Je reste cependant plus réservé sur l'opinion envers Cadoudal qui a quand même trempé peu ou prou dans l'attentat de la rue Saint-Nicaise avec de nombreuses victimes innocentes à la clé...