Pièce de 4 livres

images :http://www.8ra.be/l'affut.jpg
http://www.8ra.be/l'avant-train.jpg
http://www.8ra.be/tube.jpg




Affût : Support de bouche à feu de forme
adaptée aux divers cas
particuliers du tir ainsi qu'éventuellement aux
déplacements terrestres (affût à rouage).

Ame : Cavité, en tout ou
partie cylindrique, de la bouche à feu servant au
lancement du projectile
qu'on y place avec sa charge propulsive.

Armons : Dans la
structure d'un avant-train, paire de pièces
longitudinales en bois, fixées
sur l'essieu et servant à assurer sa liaison
avec la tête du timon ou le
"têtard" de la limonière d'attelage.

Avant-train : Rouage avant
d'un véhicule à deux essieux, servant de
liaison entre l'arrière-train
(affût, caisson, etc.) de ce véhicule et son
attelage.

Bouton de
mire : Petite excroissance de forme variée matérialisant le plan
de
symétrie vertical d'une bouche à feu sur son bourrelet.

Chambre :
Volume, de forme variée, éventuellement ménagé au fond de l'âme
pour contenir
la charge de poudre.

Châssis : Voie de guidage, généralement
orientable, du roulement ou du
glissement d'un affût de place ou de côte
(grand châssis désigne la voie
proprement dite, petit châssis le support de
son pivot).

Cheville ouvrière : Forte tige de fer portée par la
sellette d'un
avant-train ou un petit châssis d'affût. Passant dans une
lumière ad hoc,
elle permet le pivotement avec le contre-appui d'un
arrière-train ou un
grand châssis.

Flasque : Poutre longitudinale utilisée par
paire avec des entretoises,
constituant une structure d'affût assurant les
fonctions essentielles de
celui-ci : support permettant le pointage en
hauteur de la bouche à feu,
appui au sol pour le tir, roulage éventuel,
assemblage de l'essieu en
liaison avec un avant-train.

Fusée
d'essieu : Extrémité tronconique destinée à recevoir le moyeu
d'une
roue.

Grain de lumière : Masse de
cuivre rouge, moins sensible que le bronze à
l'érosion par les gaz de
combustion et pouvant être remplacée après usure,
insérée à la coulée à
hauteur du fond de l'âme et dans laquelle est forée
la
lumière.

Lumière : Canal cylindrique (diamètre voisin de 5
mm) reliant le fond de
l'âme à la surface extérieure de la bouche à feu, et
permettant d'y
transmettre le feu.

Lunette : Orifice, destiné
au passage de la cheville ouvrière, ménagé dans
l'entretoise de crosse d'un
affût ou dans celle avant d'un grand chassis ou
encore dans la tête d'un
lisoir directeur.

Sassoire
: Dans un avant-train, pièce de bois généralement ferré,
transversalement
reliée aux armons et destinée à supporter les longerons de
l'arrière-train
dans les virages.

Sous-bande et sus-bande : Bandes de fer
fixées sur le dessus du flasque
pour maintenir le tourillon en place dans son
encastrement.

Merci pour ces précieux renseignements cher Génie militaire.
Les pièces de 4 était-ce pour l'artillerie Régimentaire au début de l'Empire ? En tout cas merci pour les plans, car je ne savais pas que le canon possèdait un nom gravé dessus.

Cher delaunoy,

Je pense que l'artillerie régimentaire allait jusque 4 livres,mais je suis pas sur. En tout cas, ils avaient des pièces de 1 livres (voir https://elbe.1fr1.net/armes-et-munitions-f93/les-differents-canons-t1175.htm#6020 ).
Pour le nom, il s'agit d'une vieille tradition. Mais ne t'attend pas à voir un nom sur chaque canon en reconstitution
Pour l'anecdote, la pièce de 4 du 8ème d'artillerie s'apelle MODAVE du nom du servant qui a tiré le dernier coup.

Géniemilitaire

un grand merci Génie militaire
Tout ce que je sais concernant les batteries c'est quelles étaient composées de 6 canons généralement de pièces de 9 et de 2 obusiers. Les canons de plus petits calibres 4-6, étaients réservés pour l'artillerie à cheval. Concernant les pièces de 12 était ce pour les batteries de réserves???? Du moins les batteries de la vieille garde étaient des pièces de 12!!!

Cher Delaunoy,

Tout a fait d'accord pour le nombre et le poids des boulets. Mais on trouvait également des 4 et des 6 livres dans l'artillerie divisionnaire.
Pour les pièces de 12, elles étaient effectivement en réserve. Elles ont, par exemple, servit à compléter la puissance de feu de la grande batterie à Waterloo.

GM

Tout à fait d'accord avec vous mon cher géniemilitaire.
Voici une petite question :
Quand on parle d'artillerie de réserve, qui sont attachées à chaque corps d'armée, si je ne me trompe pas, est-ce qu'elles étaient employées lors des combats ou est-ce qu'elles étaient employées SEULEMENT quand une batterie était hors de combat????

Cher delauny,

Les pièces de réserves, comme leurs noms l'indique, elles servent comme réserve. Soit pour remplacer des pièces détruites ou prises dans les combats. mais ils servent également à déployer une grande puissance de feu à un endroit stratégique sans dégarnir les autres fronts.
Gardons à l'esprit que Napoléon voulait toujours avoir la supériorité de puissance de feu des canons à chauqe bataille.

Voila j'éspère que sa répond à ta question

GM

oui merci Géniemilitaire.
J'aimerais également vous félicitez pour votre admirable site internet !!! Je vous tire mon